mardi 25 février 2020

Cocooning

Février au soleil

vendredi 24 février 2017

Plus de deux ans se sont passés sans que je revienne à mon blogue sur "Les images du corps".
Me revoici,

vendredi 24 octobre 2014

 
Nature morte de cuisine, 2014
 
 
 
Simplification de la mode vestimentaire
 


Au Directoire Empire (1795-1810), la mode vestimentaire s'est simplifiée. Les femmes ont adopté la robe-chemise à taille haute abandonnant ainsi le corset; en fait comme si les lingeries amenaient une aisance. Les hommes ont adopté la redingote  et les hauts cols impliquant la cravate.
 

dimanche 26 janvier 2014

 L’iconographie de la Nativité selon Tiffany (1848-1933)
 


Exposé à la Salle Bourgie du MBAM,  réalisé au départ vers 1900 pour l’Église Erskine de Montréal, église presbytérienne.

Mes impressions comparativement à ce que j’en sais des nativités catholiques.

Joseph et Marie semblent être des gens matures à peu près du même âge; la trentaine environ?

Trois bergers sont présents dont l’un agenouillé ayant plus les traits d’une bergère que d’un berger. Suite à cette observation je me suis demandé  si Tiffany n’avait pas voulu insinuer le fait que cette bergère aurait donné son enfant au couple, Joseph et Marie. Une adoption advenant le cas où il y aurait eu infertilité. Un cadeau, un présent, un arrangement?

Cette situation remettrait en question le dogme de l’immaculée conception. Il s’agirait d’immaculée adoption. Voilà bien une simple supposition à partir d’observations iconographiques que l’artiste aurait voulu signifier à la demande de ses clients.

mardi 17 décembre 2013

Gants de velours et courriel
 
Les frettes de décembre
Assise au portable près de la porte fenêtre.
Anachronisme des gants de velours et de l'activité

mardi 24 septembre 2013

Mode florentine, 1452
 
Dessin de Fra Filippo Lippi, "Portrait de femme"
Y voit-on une femme voilée? Une Madone?
Non, seulement la tête d'une jeune fille  portant élégamment un voile drapé sur les cheveux, de mise à la première renaissance italienne. On s'éloignait alors des coiffures en hauteur et tapageuses, comme celle des hennins de la mode Bourguignonne, plus au nord. Une certaine simplicité en ressort.
 
 
 
 Cette reproduction je l'avais offerte à ma mère il y a plusieurs années. Quand elle partit en Résidence , elle l'amena avec elle. Dernièrement, elle fut placée dans un CHSLD; je repris le cadre pour l'amener chez moi. Elle avait écrit derrière, "Ce cadre reviendra à Renée après ma mort". Elle n'est pas morte mais pas loin.


dimanche 4 août 2013

Soutien-gorge "Gibson Girl"
 
 
Trouvé dans une friperie
 
La Gibson Girl (« Jeune fille à la Gibson ») fut la personnification de l'idéal féminin américain, inventée par la plume satirique de l'illustrateur Charles Dana Gibson, et qu'il fit vivre pendant une période d'une vingtaine d'années couvrant la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, aux États-Unis. Elle est considérée avec la Christy Girl d'Howard Chandler Christy, comme l'un des ancêtres de la pin up américaine.





vendredi 19 juillet 2013

L'âge d'or des trains
 
Photos montrant Claude et Jacqueline (1941) les parents de mon conjoint ainsi que Colombe et Albert (1948), mes parents se préparant à embarquer dans le train les amenant en voyage de noce.
 
 
Leurs beaux atours:
1941, en temps de guerre, les femmes portaient des manteaux plutôt courts; celui de Jacqueline est agrémenté d'une collerette amovible de fourrure de renard. Claude porte un manteau formel, un chesterfield britannique et un chapeau melon conventionnel.
 
1948, l'après-guerre. Colombe porte un tailleur épaulé comme du temps de guerre mais les jupes ont passablement rallongé après 1947, le New Look de Dior. Albert porte un chapeau dernière mode, de goût "Panama" et un veston au poches plaquées, genre saharienne. 
 
 


Histoire vraie, hier.

Un garage, un fauteuil, deux  livres


Étions au Mag. Après un temps  X, voyant que G était encore occupé avec un bénévole, je sortis du magasin et voulant fuir la chaleur écrasante qu’il faisait, je me dirigeai vers la cour arrière pour y trouver l’ombre d’un arbre. N’y étant pas confortable, je vis que la porte de l’immense garage était ouverte et eu l’idée d’aller m’y reposer à la fraîche. C’est en entrant que j’aperçus un gros fauteuil de velours  sur lequel y reposait  le pouf.; je déplaçai ce pouf pour m’assoir confortablement .

Ce garage sert habituellement à y ranger la remorque qui n’y était pas. Son plafond y est très haut ce qui ajoute à ce lieu une circulation d’air. À gauche du fauteuil, s’empilaient des dizaines de sacs verts remplis de vêtements à recycler. Devant moi, rangées sur des étagères, plusieurs boîtes de livres. Curiosité, que sont ces livres? Où iront-ils? Je me levai et au hasard ouvris une boîte. Un livre, comme neuf, celui de Scott Peck. « Le chemin le moins fréquenté ». Livre dont j’avais un bon souvenir. J’ouvris une seconde boîte  et juste à toucher à deux autres grands livres, je devinai leur qualité. Un premier : « Piet Mondrian », (1872-1944), le peintre, le style ayant porté son nom. Un second,  « Vogue, Photographies de mode,  1920-1980. Connaissant bien ce livre, je le ramassai pour l’amener avec moi. En fait, je ramassai les deux livres ne vouLant imaginer où ils allaient se ramasser.

Je retournai au fauteuil pour les consulter. J’étais confortablement assise dans une bibliothèque de garage. Seule.

Je pris mon cell pour rejoindre Gilles qui n’aurait pu deviner où je me trouvais. J’avais ma caméra et eu l’idée de photographier les lieux.

16 juillet 2013




 Ce qui est démodé se retrouve dans ces sacs

jeudi 6 juin 2013

 
Je m'habille dans les fripes, je marche dans les parcs.
Accouplement de Sternes Pierregarin, été 2012 au Parc de la F
 
 
 

vendredi 24 mai 2013

 
Le Balzac de Rodin, 1891-1897


On connaît mieux "Le penseur" même si en y regardant bien, le Balzac a pensé longtemps à travers ses livres. Rodin avait d'abord représenté l'auteur nu. On lui a demandé de le vêtir. Il a alourdi le corps d'un immense drapé lui donnant l'aspect d'un tronc lourd. Rappelons-nous que le célèbre Penseur, antérieur à cet œuvre est apparu au somment des "Portes de l'enfer", un penseur absorbé à observer la tragédie humaine, comparable aux portes du paradis de la Divine Comédie de Dante. C'est par la suite que Rodin a fait "Le baiser". Le penseur du baiser a eu besoin de volupté avec cette femme aux bras entourant.

 
Tronc du Boisé Langevin,
Renée, janvier 2013

vendredi 8 mars 2013

Pêcheur vu de dos, au carré rouge au chapeau, un 26 mai 2012
 
Parc de la Frayère

lundi 4 février 2013


L'origine du pantalon féminin: Amelia Bloomer, 1851

Employée des postes, elle édita la revue The Lily, consacrée principalement à la tempérance mais qui ouvrit largement ses colonnes aux militantes du droit des femmes comme Elizabeth Cady Stanton[1]. Bloomer devint célèbre en raison son combat pour la réforme vestimentaire, en défendant un « ensemble composé d’une jupe courte portée sur un pantalon à la turque »[2] qui devait permettre une aisance de mouvement que n’offraient pas les longues robes de l’époque. Ces culottes bouffantes, qui prirent le nom de « bloomers », furent largement décriées et raillées par la société de son temps qui dénonçait leur inconvenance mais trouvèrent leur usage à partir des années 1890-1900, notamment dans la pratique de la bicyclette.


L’évolution du pantalon féminin

 1851 : Amélia Bloomer et son bloomer, anti-crinoliniste

1895 : Pantalon de vélocipédiste

1920 : Pyjama d’hôtesse à la garçonne

1930 : Pyjama de plage ou de casino

39-45 : Jupe-culotte pour le vélo et tailleur

1950 : Pantalons corsaires et blue-jeans

1960 : Le tailleur pantalon d’Y. St-Laurent

1970 : Jean et T-shirt, unisexe

1975 : Robe pantalon du disco

1980 : Joggings

1990: Legging



Verre soufflé démodé,
Acheté par mon amie Lise , antiquaire. Trente-cinq dollars, pas cher me dit-elle.
Années soixante. J'ai recadré la photo et y ai vu une lumière transformant la matière, celle d u verre. Étirement.
Vous me direz qu'il n'y a pas de rapport avec A. Bloomer , disons que je m'attarde au démodé.

samedi 2 février 2013

Technologie et sexualité
Prostitution, pornographie, internet
Les villes avaient amené les bordels, concentrer les filles dans un lieu d’utilisation où elles seraient relativement protégées par les maquerelles.
Ces maisons ont été abolies progressivement dans les années 20 et avec l’avènement du téléphone , les call-girls recevaient leur client ou allaient au r.v. accompagnées de leur pim. Souvent , elle faisaient la rue, filles vitrines.
Elles n’y sont plus. Ni bordel, ni rue, elles sont au chaud sur internet , ont leur blogue de montreuse , assistées de web cam et autre technologie grandissante , les « capture ». Certaines sont très habiles et ne seront jamais touchées. N’oublions pas que cette émancipation des travailleuses du sexe est aussi celle des travailleurs. Ils auront une large clientèle d’hétéro voulant explorer une autre sexualité, la forte, la phallocrate.
L’égalité des sexes dans la prostitution ou pornographie est maintenant effective. Ces deux opportunités vont se jumeler pour hommes et femmes..sûrement plus pour les hommes plus extérieurs dans leur exposition.
Youk
samedi 2 février 2013

samedi 5 janvier 2013


Entracte
Tout revient mais différemment,
cyclique
 heureusement
 
Qui perd gagne . Gagner du temps en le perdant.
 

« S’ennuyer quel bonheur »

Oui sans doute quand on travaille et qu’on a que les fins de semaine de répit.

À la retraite, le mot prend un autre sens.

Pour ma part, le bonheur de l’ennui est parfois quotidien, de courte durée, bienvenu. On préfère l’ennui au bruit, la lenteur à la vitesse.

 Les heures lentes m’accompagnent pour les  petits travaux ménagers, les longues marches, les courses, les lectures, les courriels, un bonjour hasardeux.

Ce qu’on pourrait appeler de l’ennui se convertit parfois en un vide non pas à remplir mais à examiner. Pas besoin de faire le plein. Un espace vide pour une lente respiration, une sieste, un étirement, un spooning.

Pas même le goût d’écouter de la musique.  L’heure des repas activera les sens.

 Il s’agit de cette petite dose d’ennui nécessaire me permettant d’être paresseuse et aussi me rappelant que ce genre d’ennui n’est rien comparativement   à l’ennui de l’être aimé perdu, disparu ou ailleurs!!

Des heures sans espérances, sans attentes. Une concentration égocentrique.

Les indices de l’ennui me donnent l’occasion d’une certaine « désintellectualisation », comme un petit sevrage.
Des retraites, on en aura prises plusieurs. Se retirer de biens des obligations pour ne garder que l’essentiel, la santé, l’éveil, le réveil 
 
Le socle de cette lampe amène une réfraction intéressante en surface. Elle est placée sur la petite table ronde de la cuisine. Dès que j'arrive à la maison, je l'allume.  L'une parmi bien d'autres que j'ai . Il y a deux jours , je remarquai que la noirceur du jour arrivait moins tôt; lumière de janvier.
 
 
La simplicité des lieux; je me suis rappelée de ce livre de Serge Mongeau, "La simplicité volontaire", 1978. La simplicité d'aimer existe-telle? La simplicité sexuelle, la sexualité volontaire. Où sont nos lumières? Que manque-t-il à cette nature morte?

mardi 20 novembre 2012

Images pub s'adressant aux yeux de qui? Une marge de 20 ans ( 1972-1994) et un cas isolé de 1913 
 
 
Kate Moss pour Calvin Klein, 1994
 
1985

 
Jockey Underwear, 1976
 
 
Interwoven Socks, 1972
 
 
Landlubber Menswear, 1971
 
 
1913

mardi 16 octobre 2012


 

L’expérience des réseaux.
Qui cherche qui?

Femme en pantalon cherche coureur de jupon

Femme ennuyeuse cherche intriguant

Femme profonde cherche homme superficiel

Femme frivole cherche solitaire

Femme végétarienne cherche homme vedge

 

Homme sérieux cherche femme aguichante à l’air innocent

Homme en santé cherche garde-malade

Femme épuisée cherche réconfort

Femme amoureuse cherche membre privilège

Homme distrait cherche distraction

 

Homme singe cherche araignée

Homme matinal cherche femme pour la marche

Homme propre cherche soubrette

Homme curieux cherche curiosité
Femme modeste cherche paravent
 
 

samedi 2 juin 2012

Panne

Il y a eu une panne d’internet sur mon ordi.
J’en profite pour écrire.

Tout être humain sainement constitué est programmé par un système de perception, celui des sens. Le résultat en est celui de cette possibilité de comprendre, de saisir les intuitions, « perception immédiate de la vérité sans l’aide du raisonnement ».
La juste part des choses, l’humble mortel sans grand QI aura aussi ce pouvoir à sa disposition.
Intelligence émotionnelle (?)
Certaines personnes près de nous feront un effet de réducteur d’émotions. Ils tenteront d’effacer l’immédiateté de nos intuitions. Effacer les indices, brouiller les pistes. Sachant identifier ces gens, on apprendra à percevoir de façon silencieuse, gardant en mémoire les séquences de ces connaissances incomplètes.
Comportements politiques et effectifs
Youk a dit

vendredi 24 février 2012

Ma baignoire

Gustave Caillebotte, "la baignoire"

Poème de peau
À l'homme aimé,

Pendant qu'il était sous la douche.
J'écris à l'oreille
J'écris comme je touche...

 Touch Me There

Touch, touch, touch, comme un battement de coeur
Touche-moi là et je te toucherai.
Je te toucherai là et ailleurs, un peu partout
Pour te donner le bougalou
Toucheuse de mots

Confidences dans la baignoire
Étant sortie du bain, j’ai terminé mon déjeuner par un demi- pamplemousse. Quel plaisir de le presser pour en extraire le jus.Ma baignoire n’est pas un bain de jouvence; je m’y lave et m’y détend. Elle a trente ans d’usage et des taches incrustées que je vois à peine. Son âge la rend sans mémoire. Si je la changeais, j’en choisirais une blanche, la présente étant d’une couleur jaunâtre.Mes lectures parallèles, ce livre que j’ai ressorti: « Le propre et le sale, l’hygiène depuis le Moyen Age ». Georges Vigarello. Il y a des chapitres intéressants sur des rapports existant entre l’intimité de l’hygiène et celle de la sexualité. Les gens n’ont pas toujours eu une salle de bain dans les maisons. Il y a eu les thermes, les « étuves », les pots de chambre… Un français m’expliqua que sa mère dans les années quarante se lavait dans l’évier de la cuisine; elle n’avait qu’à tirer le rideau pour ses ablutions partielles. C’est à la période victorienne que des salles de bain ont été aménagées dans les demeures bourgeoises.Étonnant de nos jours de voir dans les journaux et revues ces immenses salles de bains aussi grandes que la cuisine, avec bain tourbillon et larges douches à nombreux jets pour occupation double. Des bancs y sont installés. Dans une pub, on y montrait même un coin ordi. Qu’est-ce que cela signifie au niveau du comportement, des mœurs?Une autre collection: « Histoire de la vie privée » en 5 ou 6 tomes sous la supervision d’Ariès.Nous sommes très loin de ces « Diane au bain » de François Boucher, peintre du XVIIIe s. Peau laiteuse dans un décor bucolique, le tout agrémenté de bas blancs aux genoux et rubans pastel.Plus près de nous, la disponibilité des SPA, hautes technologies des soins d’eaux.
Confidences sous la couette
Les confidences sous la couette.Ces couettes qu’on aime tant. Plus besoin de faire le lit. Elle se couette le soir et reste couette le matin. Parfois, on l’étend…une couette étendue , ça paraît mieux.Je me suis souvenue de la façon dont il fallait faire le lit quand j’étais jeune; il n’y avait pas de draps contours. Une corvée, l’étagement étudié des couvertures , le drap, la « couvarte » ou une catalogne et le fameux couvre-lit. Le placer parcimonieusement de façon égale en prenant soin de bien recouvrir les oreillers, passer la main pour le pli…ouff!Couette ou pas couette, bon moment pour des confidences, ou de bonnes pensées si on est seule sous la couette.Et si la couette est partagée, c’est encore plus « chouette »Malgré de petits imprévues intimes que je ne vous nomme pas, vous les connaissez, je partage ma couette et la chaleur de l’autre. Le bonheur de partager sa couette

vendredi 5 août 2011

Respirer d'amour

Être athée n’empêche pas d’être spirituel,
Etre spirituel n’empêche pas de faire l’amour,
Faire l’amour n’empêche pas d’aimer
Je ne suis pas un oiseau, parfois je dois m’envoler
Je ne suis pas un papillon, l’amour me transforme
Je ne suis pas une chatte, je reconnais ses yeux de chat

Je suis une vieille fée ayant déjà connu un magicien
Une Brise ayant besoin du Lupin
Une allumeuse utilisant ses allumettes
Allumer le lampion. Il sentira la cire brûlée.

Au hasard j’ai ouvert le livre de JR, « Les femmes vintage », p.146
"À condition de tissonner la cendre, on découvre des braises bien chaudes dessous, à réchauffer le coeur. "

dimanche 3 juillet 2011

mardi 10 mai 2011

iconoclasme

Civilisation priapique,
Recherche continue d’érotisation. Et plus, dépasser la frontière du goût pour celle du dégoût.
La « pornification » entrée dans les mœurs, grâce au web. Immédiateté, infinité, diversité sous la couverture de l’anonymat.
Pornos plus efficace qu’Éros, devenu un peu ringard.
Une consommation agressive qui n’a rien à voir avec de la « petite bière ». Quelque chose de plus fort. Du croustillant au scabreux.
C’est là pour ceux qui en veulent ou en ont besoin.
Danger certes mais qui est là pour le demeurer.
Engourdir toute sensibilité pour privilégier l’effet orgasmique. Fantasmagorie des genres.

Éros et Pornos, ne sont pas des amis mais des collègues de travail
Si Pornos a déjà été plus difficile à inviter, à rencontrer, il est maintenant disponible laissant ainsi Éros se reposer, se remettre en question
Ils se sont dit, un de ces deux qu’ils auraient intérêt à trouver un personnage transitoire. Comment le nommer? Sorte de Chronos ambivalent.
9 mai 2011…les 7 mois d’Émilie

vendredi 8 avril 2011

Ravages de l'amour platonique



Les ravages de l’amour platonique…lapsus, amour plafonique (A.P)
A.P. est une distraction du corps, un corps distrait qui oubliera de jouir
A.P. ça ne vole pas haut.
Paresse du corps, oubli de la peau
Attacher l’élan, prestige de l’esprit au dépend du plaisir de la chair.

A, P.
Trahison du réel, série télévisée sans conclusion.
Déguisement du sexe, servitude de la phrase étudiée, littérature enfantine

A.P.
Mascarade inutile
Tutu rose des dames
Hommes sans pipe

A.P.
Petites bouchées végétariennes,
Bouteilles vides
Économie des transports

A.P.
Sans se mouiller les pieds
À la vertical
Mièvreries- soupirs et yeux baissés

A.P
Sainte –nitouche de la touffe
Retour en enfance
Refus de voter

A.P.
Fleurs sans racines, séchées
Sans eau, sans vent, sans mouche

A.P.
Porte-fenêtre glissante, fermée, sans clef
Prière inutile
Admiration mutuelle de cerveaux mous


A.P.
Mezzanine ouverte sur une chambre à coucher vide
Moteur du souvenir ou de l’avenir?
Émotions transformées
Ou exercice de pensées

A.P.
Sans odeur, sans pleur,
Homme absent, parti ou trop cruel
Du vent soufflant le réel, humain, faible

mardi 29 mars 2011


Nous ne tournons pas le dos au progrès, nous lui donnons un sens. Considérons des rapports d’environnement et de comportement . J’y reviendrai prochainement dans le cadre de mes recherches sur la sexualité contemporaine, depuis internet.
Aujourd’hui :
Je pense vivre du post-traumatisme suite à ma chute, mon opération, ma convalescence à VM et ici. Cet état d’esprit m’encombre et s’ajoute à ma mobilité réduite. Réapprendre à marcher, faire attention de ne pas tomber à nouveau sont là des préoccupations permanentes.
Des doutes, des questionnements, des souvenirs s’accumulent, se tordent parfois comme si une cassure s’était ajoutée à une autre. Mon esprit serait-il altéré? Difficulté à recommencer à marcher . Me reste ce pouvoir d’écrire.
28 mars 2011



Nouvelle inégalité des sexes,
Le web porno. Pour hommes?
Déplacement des valeurs et des modalités à partir de l’environnement domestique et le comportement clandestin. Comment donner un sens au progrès. S’agirait-il là d’un moment historique, de l’émancipation de la prérogative mâle? Je pense que oui. Comment les femmes pourront-elles s’adapter au nouveau double standard des hommes? Comment ne pas être inadaptées? Des questions sans réponse.
Mardi 29 mars 2011

mardi 15 mars 2011

Les chocs du passé en 2011



Les chocs du passé, quarante ans après « Le choc du futur », 1971
Selon Toffler, le contemporain sera désorienté par la diversité, la brièveté et la nouveauté…la « surstimulation ».
L’épuisement de nos facultés de réflexion. Dans ce contexte qu’en est-il de la sexualité humaine?
Toujours dans le cadre de mes recherches sur l’histoire de la sexualité , j’en arrive non pas à des conclusions mais à des observations. Si pendant longtemps les femmes ont été soumises aux maternités à répétition, les hommes sont maintenant les victimes d’une pornographie à bon marché, pornographie maison. L’égalisation de la contraception a lentement libéré la femme de son corps reproductif. Jusqu’à la pilule contraceptive . De cette contraception chimique à aujourd’hui, que s’est-il passé en matière d’évolution? Le progrès aurait été de légaliser la prostitution. « …syndiquer la prostitution et l’organiser en une puissante corporation honorable » écrivait déjà Gabriel Tarde (1843-1904), juriste et autodidacte, l’un des pères de la sociologie. Ça ne s’est pas fait et ça ne se fera pas. Le besoin a seulement été déplacé avec nos nouvelles technologies. Le plus vieux métier du monde s’est émancipé et adapté au progrès. L’après-sida donne raison aux intouchables.
Acceptée mais non légalisée peut-être aussi parce que la notion d’interdit est plus attirante. Que de facteurs à considérer; le sujet semble infini. Naître par choix, mourir dans la dignité…et entre temps, faire l’amour pour le plaisir, de préférence. Refuser le « War and Love », le cirque du porno agressif

jeudi 10 mars 2011

Tableaux Comparatifs

Recherche. Du Spleen de Baudelaire à l’expressionnisme allemand d’Egon Schiele
1869 à 1918
Tableaux comparatifs.

Notes :
Revisiter les classiques? Très peu. Baudelaire, une sorte d'exception. Arriver à faire des liens
entre les travaux de Baudelaire, Nietzsche, Freud et jusqu'à Egon Schielde (expressionnisme
allemand), mort en 1918. Éléments contextuels divers...Elaborer des
tableaux comparatifs de leurs œuvres. Ce qui est redevable de ce qui s'est fait ou contemporain.


Repères chronologiques en vrac
1869 : œuvre posthume. Le Spleen de Baudelaire
1878 : « Humain trop humain » de Nietzsche
1907 : "La morale sexuelle" de Gabriel Tarde
1913 : « Totem et tabou » de S. Freud
1916 : Planing familial aux USA grâce à Margaret Sanger (1879-1966)
1918 : Mort d’Égon Schiele, peintre de l’expressionnisme allemand

Après 1918
1919 : Ouverture de la Maison G. Chanel, rue Cambon
1939 : Mort de Freud
1957 : Mort de Wilhelm Reich
1963 : Pilule contraceptive
1968 : Mai 68,
1969 : « année érotique », Gainsbourg
1971 : « Le choc du futur » d’Alvin Toffler

lundi 6 décembre 2010

Nietzsche, "Renverser les perspectives"

Tableau fourrure, Hélène Lemieux, 2012


Nietzsche,
« À partir de l’optique malade, considérer les notions et les valeurs plus saines puis, à l’inverse, à partir de la plénitude et de l’assurance tranquille de la vie riche, regarder, en contrebas, le travail secret de l’instinct de décadence, c’est à cela que je m’exerçai le plus longtemps, de cela je tirai ma véritable expérience, et si je passai maître en quelque chose, c’est en cela. S’il est un pouvoir que j’ai maintenant bien en main, c’est celui de renverser les perspectives : Et pour cela, j’ai maintenant la main. Première raison pour laquelle, pour moi seul peut-être, une « inversion des valeurs » est une chose faisable. »
Humain trop humain, 1878

dimanche 31 octobre 2010

De la joie au chatouillement...selon Spinoza

Gargouilles, rue Sherbrooke O. , Montréal
De la Joie au Chatouillement
La joie de prendre plaisir se comporte par trois autres concepts: la Joie désigne l'augmentation de la puissance de l'Esprit; l'Allégresse désigne l'augmentation de la puissance de tout le Corps, et le Chatouillement l'augmentation de la puissance d'une partie du Corps seulement.
Extrait de "Spinoza, l'allègre savoir", Par Maxime Rovere
Magazine littéraire, octobre 2010, (Dossier Plaisir)

lundi 15 février 2010

Le corps des hommes, les yeux des femmes

Codes vestimentaires de jeunes adultes: la casqette Nike de la femme , son sac Vuitton, cheveux longs blonds. Elle a son cell à la main droite. Lui a des lunettes, il se tient droit ,a une barbe jeune et un tatoo discret sur son beau bras. J'espère qu'elle l'a vu

Homme endormi au parc de La Frayère.
Photographe photographié à la Rivière aux pins.

Grâce à mon appareil photo
L'homme, mesure de toutes choses. Ruines du Parc de Brouage, XVIIIe s..

 Cuisinier endormi sur une place publique. Les yeux .


Jeune homme assistant à un défilé de mode, le 7 août 2010. Les épaules. Rue Mc Gill.





Spencer Tunic, vers 2000(?)



John and Yoko, années 1970




Egon Schiele
"Le prédicateur" 1913




Homme couché sur la rampe du quai près du marais, oct 2010
C'est en passant, discrètement, que j'ai photographié l'inconnu. Dormait-il? 
Lucian Freud
"Peintre au travail, reflet," 1993

vendredi 12 février 2010

L'amour aura raison

L'amour sur glace devant les graffitis du temps.
L'amour aura eu raison